Ça y est, nous sommes dans le futur.
Il y a trente ans, Marty McFly et Doc Emmett Brown débarquaient aujourd’hui. Oui, dit comme ça c’est étrange. Pourtant, depuis le 21 octobre 2015, nous sommes bien dans leur futur. Dans le monde tel qu’ils l’avaient imaginé. Ou presque.
Nom de Zeus ! s’exclame Doc. Quel monde étrange que ce monde de 2015. Si vous aviez pu prédire, en 1989 ce monde-là, auriez-vous imaginé des voitures et des skateboards volants ? Un monde ultra connecté et une mode vestimentaire dégueulasse, hormis les Nike qui se lacent toutes seules ? Peut-être. Ou peut-être auriez-vous prédit un monde où l’on invente des trottoirs spéciaux pour les distraits qui écrivent des SMS en marchant, où des robots se posent sur des comètes et où les entreprises privées ringardisent la NASA. Ou encore ce monde où l’on mange des insectes et des aliments créés par des imprimantes 3D, où nos cerveaux sont devenus des disques durs et où l’on n’a plus à travailler pour gagner un revenu minimum. Nom de Zeus. Tant de futurs, ça donne le tournis.
Une actu, des futurs
Et maintenant ? Comment imiter Doc et Marty ? Si nous débarquions dans le monde de 2045, qu’y verrions-nous ? C’est la question à laquelle Nom de Zeus apporte les réponses. Oui, les. Car selon que vous soyez un cartésien pur jus, un affreux misanthrope ou un incorrigible optimiste, que vous ne pensiez le futur qu’à moitié plein, ou à moitié vide, votre aujourd’hui ne débouchera pas sur les mêmes demains. L’objectif de Nom de Zeus est d’ouvrir le plus de fenêtres possibles sur l’actualité. Un même sujet pourra donc être décliné dans plusieurs futurs, et les interventions d’internautes, rédacteurs ou interviewés s’inscriront dans une frise chronologique, se confirmant ou s’infirmant entre elles.
Le site de nos futurs, donc. Rien que ça. L’actualité ici sera décortiquée, mais surtout développée, mise en perspective et déclinée à horizon plus ou moins lointain. Les intervenants et spécialistes que vous lirez ici se seront soumis à « l’épreuve » de la prospective. Interrogés sur l’actualité scientifique, technologique ou politique ils tenteront de la projeter dans un futur proche ou lointain. Ils devront ainsi faire un effort d’imagination pour estimer « leur » futur lié à cette actualité. Mais ils devront toujours fonder leurs visions prospectives sur des faits réels, actuels et sur les tendances fortes.
“Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir.“
L’affaire n’est pas simple, en effet. Mais n’est-ce pas excitant de tenter de savoir ce qu’il se passera demain ? D’imaginer quels impacts, quelles conséquences auront les évènements que nous vivons aujourd’hui ? Essayer d’imaginer quelle portée une invention, une décision politique ou une découverte scientifique aura demain nous apparaît comme la meilleure manière d’en saisir le sens aujourd’hui. À l’heure du tout-info, du tout-opinion et du tout tout de suite, Nom de Zeus ambitionne de prendre le temps et de donner à réfléchir.
Parfois décalés, toujours sérieux et occasionnellement parfaitement farfelus, les futurs que vous découvrirez ici ne demandent qu’à être contredits. Si vous souhaitez participer à la rédaction, proposer d’autres futurs ou débattre de ceux qui ont été écrits, n’hésitez pas à nous contacter, à partager ou commenter les articles. Ces derniers, peu nombreux pour l’instant, sont appelés à se multiplier, un futur en appelant forcément un autre.
Le projet n’en est qu’à ses débuts, mais l’envie est immense et les possibilités infinies.